Introduction 

Les médecines non conventionnelles (MNC) sont la somme des compétences qui reposent sur les théories propres à une culture et qui sont utilisées pour maintenir les êtres humains en bonne santé.

Utilisées depuis des siècles, leurs praticiens ont beaucoup apporté à la santé humaine, surtout en tant que prestataires de soins primaires au niveau communautaire donc humain.

D’autres termes existes pour parler de ces médecines, ils sont cependant moins précis: “médecines douces” (certaines ne le sont pas), “parallèles” (elles peuvent se rencontrer), “alternatives” ou “complémentaires” (cela reste à définir).

Le terme officiel retenu par la Commission européenne est désormais : “médecines non conventionnelles”.

Elles se rapportent alors à un vaste ensemble de pratiques de soins de santé qui n’appartiennent pas à la tradition du pays et ne sont pas intégrées dans le système de santé dominant.

Elles restent malgré cela très populaires dans notre monde contemporain et font une apparition remarquée dans de nombreux pays développés et en développement depuis 1990.

Cependant, les différents membres de l’Union Européenne ne régissent pas tous de la même façon, nous nous demanderons alors comment la société française appréhende ces médecines non conventionnelles.

L'engouement du public se confirmant, dans les sondages d’opinion ainsi que dans l'augmentation de praticiens et pratiquants, nous approfondirons d’abord ce phénomène d’engouement suscité par ces pratiques.

Nous verrons ensuite les limites expansionnistes de ces « sciences » parallèles, souvent décriés, non reconnues et parfois même à la frontière du charlatanisme.